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 Récits de la Ville Souterraine par Alkhazar

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Thenestohs
Le Pinguoin à la Pelleteuse Dwemer
Thenestohs


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MessageSujet: Récits de la Ville Souterraine par Alkhazar   Récits de la Ville Souterraine par Alkhazar EmptyVen 15 Avr 2005 - 18:58

TOUT CE QUI SUIT EST L'OEUVRE DE ALKHAZAR

Chroniques de XXX ( à trouver )

Il fut un temps éloigné ou tous les habitants de l’île vivaient tranquillement, éparpillés dans la campagne, vivant de la nature qui comblait tout leurs besoins. Hélas, les plus anciens ne se souviennent que peu de ce passé si lointain que rares sont ceux l’ayant vécu. On dit que tout un village fut surpris une nuit par un orage si violent que leurs pauvres maisons de branches ne résistèrent pas à l’assaut des éléments. Affolés, les hommes et les femmes prirent leurs enfants avec eux et coururent vers une grotte dont chacun connaissait l’existence. Ils s’y réfugièrent et y firent un feu, puis tentèrent de s’endormir malgré la tempête. Il furent réveillés par un grondement de tonnerre si violent que la terre sembla trembler. Ils se rendirent bien vite compte qu’il ne s’agissait pas d’un éclair, mais d’un éboulement : des pierres énormes étaient venues se loger devant la sortie de la grotte. Ils étaient bloqués. La caverne semblant s’étaler sur plusieurs galeries, ils les explorèrent puisqu’ils n’avaient rien d’autre à faire. Il s’agissait d’un monde souterrain si grand qu’ils décidèrent de s’y installer. Ils construisirent des bâtiments avec ce qu’ils pouvaient trouver, et mangeaient surtout les racines qui poussaient ça et là.
C’est ce que racontent les plus vieux d’entre nous, qui disent avoir vu « le soleil » autrefois. Je ne vois pas bien ce qu’ils veulent désigner par là, mais ce qui est certain c’est que jamais l’un d’entre nous ne le verra jamais plus. Les ancêtres disent qu’ils s’agissait d’une grande boule de feu que quelqu’un avait lancé en l’ai, et que le jour où notre race fut enfermée ici fut le jour où cette boule retomba enfin.
Pendant près d’une ou deux générations, nous avons pu vivre heureux malgré l’emprisonnement naturel dont nous sommes les victimes. Nous avons put construire de grandes choses, certains d’entre nous sont devenus poètes, d’autres danseurs… De plus, nous n’étions que très rarement attaqués par des animaux sauvages, qui étaient ici bas bien plus rares qu’en haut, d’après ce que nous racontaient les anciens… Notre civilisation s’étendit un peu et chacun avait une famille avec qui il vivait sans se soucier de ce qui pourrait arriver, c’est à dire bien peu de chose.
Hélas la nature semblait nous avoir maudit. La nourriture était si rare que rapidement l’on dut la cultiver nous-même. Elle était fade et peu variée, mais nous n’avions rien d’autre. Nous mangions principalement d’une racine : le Naniha, comme nous le désignons. Les jeunes salivaient devant les merveilleux récits des vieux, conteurs des champs de Vil-Blés qui doraient au soleil, de Baies poussant lentement sur les feuilles des arbres. Les arbres sont de grands piliers desquels partent des branches. Au bout de ces branches il y a soit une feuille, soit une baie. On dit que les baies sont rondes. C’est ainsi que les anciens décrivent les arbres, mais j’ai toujours eu du mal à l’imaginer. Personne n’a jamais voulu sortir, car les légendes disent que le monde d’en haut est dévasté par le « soleil », et que quiconque sort de cette grotte se meurt. Alors on laisse les pierres là où elles sont, et chacun ne s’en porte que mieux.
Malheureusement, on découvrit rapidement que la consommation de Naniha avait des effets secondaires sur notre santé. Certains furent atteints d’une maladie douloureuse qui les tua au bout de quelques jours, à un âge bien moins avancé qu’il n’aurait du l’être. Nous avons découvert que c’était parce que nous la faisions cuire dans de l’eau qu’elle était si malsaine. Nous la mangions donc crue. Cela avait un très mauvais goût, et de plus, il y eu une épidémie bien pire à cause de cela. Nous ne ressentions aucune douleur, ni rien de particulier, mais des évènements nous rendirent méfiants. Ils n’y eut aucune naissance depuis cette découverte, et les rares femmes enceintes ratèrent leur accouchement. Le Nahina nous rendait stérile. Chacun en avait goûté, et nous avons compris que notre race allait s’éteindre, car plus personne ne serait capable de donner naissance à quoi que ce soit.
Chacun d’entre nous est mort de vieillesse ou de maladie, un par un, et aujourd’hui il ne reste que moi, Inihyl Terossah. Je suis resté ici en attendant la mort de mon amie, seule compagnie que j’ai eu durant près de sept ans. Nous enterrons nos morts profondément dans le sol, et c’est ce que j’ai fait de son corps, afin que notre dieu puissent la bénir. Quant à moi, il ne reste plus personne pour m’enterrer. Notre civilisation est morte, et toutes ces constructions semblent me regarder, seul. Seul. Il n’y a que moi et un silence sans fin. J’ai choisi de sortir dehors, là où le soleil a tout ravagé, car je n’ai pas envie d’attendre la mort, seul. Je n’ai plus rien à craindre du monde d’en haut, et plus rien à attendre du monde d’en bas. C’est la fin. La fin du Monde…
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